Alors que le dernier accord salarial du caoutchouc remonte déjà au 29 mars 2005, la rencontre paritaire du 11 octobre dernier n’aura pas permis d’ouvrir de perspectives positives. Et déjà six coefficients sont dépassés par le Smic !…
L?a rencontre paritaire, qui s’est tenue le 11 octobre dernier dans la branche Caoutchouc sur les salaires minima, n’aura pas permis d’ouvrir de perspectives positives. Une négociation pourtant plus que nécessaire, puisque la grille des minima présente, depuis juillet dernier, pas moins de six coefficients dont les valeurs sont inférieures à celle du Smic.
Les patrons, qui ont déclaré avoir étudié les propositions syndicales, ont fait deux propositions. La première précise les valeurs données à la nouvelle formule, la seconde définit la proposition de revalorisation du dispositif actuellement en vigueur. Dans un cas comme dans l’autre, la FCE-CFDT a clairement répondu que les valeurs proposées ne correspondaient pas à ses attentes. Le simple alignement de la valeur du coefficient 130, premier coefficient de la grille, sur la valeur du Smic est insuffisant. Quant à la valeur du point augmentée de 0,03 centimes, elle est tout bonnement inacceptable !
Enfin, le nouveau dispositif salarial de branche déconnectant le calcul de la prime d’ancienneté des minima et qui a, une fois encore, été mis en avant par la délégation patronale pour sortir la grille de l’écrasement, montre que les chiffres proposés ne répondent pas à cette attente.
Le prochain rendez-vous sur les salaires est fixé au 25 octobre prochain. D’ici là, la FCE mettra tout en œuvre pour définir les éléments qui permettraient de conclure un accord revalorisant les salaires les plus bas.
